« Sauf exception, le parcours d’un mot, ressemble à celui d’un homme. Plein d’énergie vitale à sa naissance, il se déploie plus ou moins largement avant de s’affaiblir, parfois jusqu’à l’amoindrissement spectaculaire de ses capacités. Dans ce cas, bien entendu, le peu suffit. Il suffit de peu…..Le feu qui ne s’éteint pas, quand la gêne les saisit. Les mornes, les sombres affaires. On voit bien comment le sens s’est ensuite restreint, dans un costume trop étroit, on est gêné aux entournures. Ou plutôt le déséquilibre d’une mauvaise position. Créativité et réactivité. En tout état de cause, à peine un point lumineux qui parfois dérange. » Pierre Ménard « deux temps, trois mouvements » http://www.publie.net/fr/ebook/9782814503427 auquel je reviens de temps en temps, dans une entrée de fin juin
Extrait plein de sens. Une belle réflexion sur la vie des mots et de l’homme par les mots.
C’est par les mots que l’homme se définit et pensée vers Nathalie Sarraute qui en parlait si bien