Le génie garantit les qualités du coeur.
L’homme n’est pas moins immortel que l’âme.
Les grandes pensées viennent de la raison !
La fraternité n’est pas un mythe.
Les enfants qui naissent ne connaissent rien de la vie, pas même la grandeur.
Dans le malheur, les amis augmentent.
Vous qui entrez, laissez tout désespoir.
Bonté, ton nom est homme.
C’est ici que demeure la sagesse des nations.
…
Je n’accepte pas le mal. L’homme est parfait. L’âme ne tombe pas. Le progrès existe. Le bien est irréductible. Les antéchrists, les anges accusateurs, les peines éternelles, les religions sont le produit du doute.
Dante, Milton, décrivant hypothétiquement les landes infernales ont prouvé que c’étaient des hyènes de première espèce. La preuve est excellente. Le résultat est mauvais. Leurs ouvrages ne s’achètent pas.
L’homme est un chêne. La nature n’en compte pas de plus robuste….
Isidore Ducasse
Poésies I & II
Editions Allia
L’ironie des « Poésies » de Ducasse ne doit pas être oubliée… 😉
Allez, enfonçons encore le clou :
– « L’homme est certain de ne pas se tromper. »
– « On peut être juste si l’on est humain. »
– « Il faut tout attendre, rien craindre du temps, des hommes. »
L’enseignement de la philosophie ne pourrait-il pas se résumer à deux auteurs : Lautréamont et Cioran ? 😉
Pour faire écho à votre billet je publie dans les heures qui suivent le « Credo » d’un poète et artiste multi-facettes bien moins célèbre, ô combien, que ces deux là.
Ses premiers vers :
« Je crois en l’homme, cette ordure.
« Je crois en l’homme, ce fumier… »
🙂 avec un peu de nostalgique espoir dans cette ironie
Ping : Credo – De braises et d'ombre…
merci pour ce bel écho (que viens de lire chez vous)
Ping : Credo | Perles d'Orphée