la pensée s’arrête avant le corps
esprit plus essoufflé que
la matière esprit-matière
plus épuisé encore
obstination du corps obstination
quand la pensée lâche prise
on je rien
l’indifférencié rien
un jour ou l’autre on
se demande quand
ont commencé jour et nuit
le déclin
sur les étagères
les livres nous ressemblent
s’empoussièrent
/ je veux / être / incinérée
qu’on disperse / après / la lignée
après / rien
le temps me brise le temps
se brise entre les dents
s’arrête avec
les derniers mots
Michaël Glück
«Perle jetée au feu
précédé de
Obstination des heures»
Les voyages marquent et nul ne peut rester insensible à ses lendemains…
se substenter mais ne pas alimenter les peurs … dit le sage