Je gagne un bon-point de petite commission, détruis une bouteille en déchirant mes vêtements, me lave avec soin pour embrasser mon bouquet, brosse mes deux souliers sans renverser ma coiffure, marche dans la boue et tire la queue du chat. Je salis ma combinaison mais je refuse de la manger. Je caresse mon rat tout en répétant ma récitation. Je perds un stylomine ce qui fait du tapage. Je classe mes jouets d’écoute dans mon casque et lis dans mon livre car je suis très avisé.
Le thé tue l’œuf. Une vache maladroite se coince le nez dans une cuve. Une femme rallonge ses cheveux noirs avec du lait. Les mouches sentent bon. Les regardées révèlent une allumette. Les stores valident les carcasses. Les nœuds administrent des machines. Le miroir aime la respiration. Les propos abîment une heure. Barakobama a englouti la mer où les chevaux sont des sabots. Le perroquet dit bonjour au bébé qui a rattrapé la lune. Les chiens savent nager mais le café peut fondre. La tortue court très vite dans le sel de la mer salée.
Je suis exact au rendez-vous. J’ai rapporté 5 à 6 roses. Je n’ai pas oublié le bouquet de la mariée. Je n’ai pas oublié les deux gants du marié. Mon petit canard. Plus tu prends tout mal plus je vais mal. Comme les petits chiens, mon nez dans le baba. Bon quand même. Tu répètes c’est un dada. Ta bonasse…
Lucien Suel
Revue «D’ici là n°2 – mystérieux travail d’un écart qui s’imprime»
http://www.publie.net/fr/ebook/9782814502116
image http://petitspaspatapon.canalblog.com/archives/2008/03/31/8551194.html
sais pas pourquoi, mais pourquoi pas ?
Comme une petite basse-cour où rien de la vie ne s’y déroule normalement et où tout est objet de fantaisie créatrice.