Si je m’agenouille dans les rues, les mains et les yeux levés vers le ciel, tout le monde me regarde, on m’ordonne de me redresser et, si je n’obéis pas, ils appellent le 18. Mais quand je m’agenouille à l’église, mains et yeux levés vers le ciel, sanctus sanctus sanctus, personne ne me regarde et tout le monde dit amen et personne n’appelle le 18. Pourquoi ? »
Filippo D.
transcrit par Marco Ercolani
traduit par Syvie Durbec
«J’entends des voix»
Éditions des états civils